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Approches cliniques – Prévenir pour ne pas avoir à guérir!

Vous envisagez la séparation?

Nous cherchons tous à vivre des relations harmonieuses avec les autres, tout en ayant besoin de nous sentir des personnes à part entière, autonomes, préservant notre espace personnel, nos élans et nos inspirations. Il y a donc un mouvement de rapprochement vers les autres et un autre de séparation pour conserver notre autonomie et ressentir notre individualité. Si ce double mouvement n’est pas rencontré de manière saine et sécuritaire, des comportements dérangeants apparaissent. Ils sont le premier symptôme que la personne vit des difficultés qui, à termes, peuvent se transformer en troubles physiologiques et affecter tant la santé physique que celle de l’esprit.

TROUVER L’ADÉQUATION ENTRE SON BESOIN DE LIEN ET SON BESOIN D’ESPACE

Lorsque l’enfant ou l’adulte a de la difficulté à gérer son besoin de lien et son besoin d’espace, cela génère alors une double contrainte qui crée des enjeux relationnels. Ces enjeux, parfois déchirants, induisent soit des blessures d’abandon et des réactions de dépendance, soit des blessures d’envahissement et des réactions d’indépendance selon la qualité de présence des parents et les croyances familiales ou culturelles dans lesquelles l’enfant est immergé. En réaction à un contexte ressenti comme dangereux par l’enfant, il se forge une identité et une personnalité qui l’amènent à développer des comportements dérangeants pour les adultes, qu’ils soient parents ou enseignants.

Les comportements défensifs s’expriment sous différentes formes: la colère, l’opposition, l’hyperactivité, l’impulsivité, la distraction, l’excès de peur ou de peine, la dépendance, le comportement « téflon », etc. Si ces comportements sont dérangeants, voire parfois inacceptables, ils n’en sont pas moins légitimes pour l’enfant qui cherche à retrouver son intégrité, même si c’est de manière maladroite. C’est sa difficulté à gérer ses émotions qui déclenche ces comportements. Et, si l’adulte prend conscience du processus émotionnel de l’enfant, le parent, l’enseignant ou le thérapeute peut commencer à agir avant que ne surviennent ces comportements dérangeants.

Ces observations des comportements dérangeants sont également observables une fois adultes, dans les différents milieux de travail. Ces comportements limitent le confort des interrelations professionnelles, mais probablement également les comportements éthiques. Or, même si les professionnels respectent la loi et la déontologie en vigueur, l’éthique est une démarche nécessaire pour accroître notre responsabilisation individuelle et collective face aux différentes problématiques auxquelles tout professionnel est confronté régulièrement, qui plus est dans des milieux de travail soumis aux critères d’évaluation de performance.

La plupart des comportements dérangeants nous accompagnent tout au long de la vie et, sans remise en question et sans envie de transformer durablement notre quotidien, ils seront à la source de bien des souffrances et des déséquilibres sur le plan psychique ou, dans certains cas, physique. Parfois, ces comportements dérangeants se cristallisent est deviennent des troubles psychopathologiques, voir des troubles de personnalité.

Mais ce n’est pas tout !  La plupart des conflits existentiels et relationnels qui sont vécus avec difficulté agissent comme un engrais qui accentue les fragilités physiologiques. En fait, chacun a un terrain qui est propice, avec plus ou moins de gravité, aux différentes maladies physiques. Ce terrain découle de notre héritage génétique, ainsi que des habitudes de vie et du contexte environnemental (la qualité de l’air, de la nourriture et de l’eau, la présence de toxines dans l’alimentation, le nombre de minutes d’activité physique, etc.).

Les déséquilibres émotionnels débalancent les différents équilibres biologiques du corps et vont accroître les facteurs de risque de développer une maladie particulière. De plus, la science montre aujourd’hui que les émotions et les expériences de vie peuvent moduler l’expression génétique en bloquant ou en favorisant l’expression de certains gènes.  C’est ce qu’on appelle l’épigénétique.

C’est la raison pour laquelle prendre soin de sa santé implique des démarches préventives autant sur le plan physique, que psychique et environnemental. Pour vivre en santé, il apparaît donc nécessaire de tenir compte de tous les paramètres de notre vie, selon son budget et selon son rythme.

PRÉVENIR POUR NE PAS AVOIR À GUÉRIR

La prévention de la maladie d’Alzheimer est un des exemples les plus marquants qui illustre la capacité que nous avons de réduire les effets des dysfonctions physiologiques. En effet, Joël Monzée explique, dans le livre « Devenir Soi – Actions concrètes pour intégrer nos cheminements personnels », que certaines personnes échappent aux symptômes de la maladie. Pourtant, lorsqu’elles sont décédées, les analyses démontrent la présence de la maladie dans les mêmes proportions que le reste de la population.

En fait, ceux et celles qui développent moins de symptômes associés aux maladies dégénératives ont sept caractéristiques :

  • Ils ont développé une attitude positive face à la vie, c’est-à-dire essayer de déployer la joie de vivre à chaque moment, même s’il est difficile;
  • Ils ont développé une meilleure gestion du stress émotionnel et une qualité de vie relationnelle la plus harmonieuse possible;
  • Ils donnent du sens à leur vie, y compris aux moments difficiles, de manière à stimuler leur force de résilience;
  • Ils maintiennent des activités intellectuelles, avec de la lecture, des jeux ou de l’intérêt pour différents phénomènes ou événements qui les passionnent;
  • Ils améliorent leur nutrition en réduisant la quantité d’aliments toxiques et en favorisant ceux qui soutiennent réellement leur corps et ses organes;
  • Ils font de l’activité physique, ne serait-ce que trois fois 30 minutes par semaine;
  • Ils développent une relation spirituelle avec la Vie, à travers la méditation, la prière, la contemplation, etc.

Et vous, êtes-vous prêts à maximiser vos chances d’être en santé ou, du moins pour certains, réduire l’importance des symptômes que vous vivez? Nous n’avons certes pas la prétention de pouvoir tout résoudre, mais nous avons le désir de vos proposer des moyens pour vous aider à développer votre autonomie dans tous les secteurs de votre vie et de vous aider à guider vos enfants vers un chemin sur lequel ils pourront se réaliser pleinement.

Dernière mise à jour, 18 Septembre 2011

IDEF - Institut du développement de l'enfant et de la famille

L'IDEF développe des interventions cliniques, de la recherche et des formations pour améliorer l'accompagnement des enfants à la maison ou à l'école et soutenir les parents et les professionnels scolaires ou médicaux dans leurs interventions. BESOIN D'UNE CONSULTATION?