Larguons les amarres à grand-voile!

Larguons les amarres à grand-voile!

Quelques astuces pour gérer les devoirs et les leçons efficacement

Comment rendre les apprentissages scolaires plus agréables à la maison? Quelles sont les conditions gagnantes pour alléger ces obligations au quotidien?  

Mettre une routine en place

Prendre le temps d’établir une routine avec notre enfant est plus que gagnant. Celle-ci l’aidera à s’impliquer et à développer son autonomie. Cette routine, on peut la revoir régulièrement en cours d’année pour assurer la constance et éviter le piège de la procrastination. Bien sûr, en accueillant les imprévus et en s’accordant un peu de souplesse!  

1-Impliquer l’enfant dans l’organisation d’un espace de travail stimulant.

Laissez votre enfant participer à créer un endroit propice à la concentration, soit dans sa chambre ou ailleurs dans la maison. Lorsque nous optons pour un espace familial partagé, il importe de s’assurer que la télévision, les cellulaires, les jeux vidéo et les distractions (pour tous) ne sont pas accessibles. Ce sera une période plus productive. On prévoit un éclairage adéquat et, si nécessaire, on ajoute une lampe d’appoint. On désencombre l’espace des objets inutiles. On peut se donner des repères dans le temps, avec une horloge, lorsque cela motive positivement l’enfant. *Petite astuce : utilisez un panier qui contiendra les articles scolaires et les livres de référence, ainsi pas besoin de chercher son matériel à tout coup!  

2-Choisir le moment adéquat et la formule idéale

Souvent, au retour à la maison, les parents souhaitent que les devoirs soient faits le plus rapidement possible. Cependant, il arrive que l’enfant ressente le besoin de décompresser. Quelle est la meilleure option? Afin de concilier les besoins de tous, on peut s’allouer entre 20 à 30 minutes de repos, de jeux, d’activité physique ou une collation (de préférence éviter les écrans, plutôt l’offrir en récompense après la période de devoirs). Certains enfants sont plus disposés à travailler le matin. On peut en profiter pour lire ou mémoriser les tables de mathématiques tout en déjeunant. Lorsque le plan de travail est transmis le vendredi, afin d’alléger la tâche, plusieurs familles préfèrent débuter la révision la fin de semaine. Je suggère d’y allouer une période assez courte afin que tous puissent avoir une journée de congé complète. Je privilégie le samedi matin. Ce qui libère le reste du week-end pour vos activités familiales. Laissez l’enfant choisir la matière académique ou l’exercice à pratiquer. On favorise avant tout le plaisir et la constance. Il peut s’agir d’un projet à « longue échéance » comme une recherche documentaire, un bricolage ou une présentation orale.  

3-Varier les méthodes d’apprentissage

Rester assis pendant les études ou les devoirs n’est pas nécessaire! L’enfant peut compléter un devoir en étant debout ou épeler les mots de vocabulaire en pratiquant le lancer du ballon. On allie le côté ludique aux apprentissages et on répond au besoin de bouger. L’important est de ne pas aller dans l’excès afin d’aider l’enfant à rester concentré. Je suggère de diviser, au besoin,  la période en séquences de 15 minutes. Ce qui correspond à un exercice. On peut utiliser des petits objets pour les calculs mathématiques. On écrit les mots de vocabulaire sur différentes surfaces (tableau effaçable, à craie, lettres magnétiques ou lettres du jeu de « scrabble »). On emploie des articles de cuisine pour les sciences (tasses à mesurer…). Ce ne sont que quelques suggestions parmi tant d’autres.  

4-Utiliser un calendrier hebdomadaire

Lorsque vous recevez le plan de travail, on planifie avec l’enfant les devoirs en fonction des activités ou des rendez-vous de la famille. On y insère les leçons à réviser quotidiennement, comme les mots de vocabulaire ou la grammaire. Si souhaité, on détermine une méthode de révision différente pour chaque jour afin de dynamiser l’exercice.  

5-Maintenir la motivation et la persévérance

On ne peut imposer la motivation aux enfants. Toutefois, en créant un environnement adéquat et en adoptant une attitude positive, on peut l’aider à rester motivé. En ayant des attentes réalistes, on évite le découragement. En fixant des petits objectifs, on les atteint plus facilement et l’enfant vivra des réussites, ce qui l’encouragera à persévérer. En faisant des liens avec ses apprentissages et les situations de la vie courante, l’enfant en percevra l’utilité. Cela éveillera sa curiosité et son intérêt pour en apprendre davantage. On reproduit les scénarios en mathématique ou en écriture avec ses thèmes favoris. On suscite l’intérêt pour la lecture avec des sujets qui le passionnent. Votre propre parcours scolaire a peut-être été ardu. L’attitude parentale influencera la relation de l’enfant avec le milieu scolaire. Il importe, en premier lieu, de vous faire confiance et de croire en vos capacités parentales pour transmettre le savoir. Malgré un parcours académique qui a pu être parsemé d’embûches, vous avez la possibilité de vivre cela « AUTREMENT » avec vos enfants. Dans le cas où votre cheminement aurait été plus facile que celui de votre enfant, il est essentiel d’ajuster vos attentes. On met l’emphase sur les petites réussites. On se fixe des défis à relever un pas à la fois… N’hésitez pas à consulter les professionnels de l’éducation ou à solliciter de l’aide en tutorat auprès des organismes qui offrent du soutien scolaire. Ils pourront vous guider et vous accompagner dans votre rôle parental et vous aider à cheminer avec votre enfant.
Annie Martin

Bachelière en psychoéducation et diplômée deuxième cycle en santé mentale, Annie intervient auprès des 4-18 ans dans la région de Québec et de la mauricie. Elle est membre du Réseau Nanny secours depuis 2017.

Annie Martin
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